Pollution des eaux intérieures et norme de gestion de l’environnement

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D’après USAID, si le monde continue à polluer les océans, d’ici 2050 nous pourrions nous retrouver avec plus des plastics dans les océans à la place des poissons. Afin de combattre cela, l’USAID crée des programmes tels que le « Programme de Recyclage des Déchets Municipaux », qui soutient des projets de débris marins menés localement dans des villes d’Indonésie, des Philippines, de Sri Lanka et du Vietnam.

A l’instar de la pollution des océans, les eaux intérieures dans la plupart des pays en développement ne sont pas épargnées. Les rejets des déchets dans les fleuves, les lacs et les rivières contribue à détruire les écosystèmes des eaux intérieures avec des conséquences néfastes sur la vie des communautés riverains notamment sur le plan sanitaire et économique.

En particulier dans la région de grands lacs et plus spécifiquement en République Démocratique du Congo, le niveau croissant de la pollution des eaux intérieures inquiète. Dans la ville de Kinshasa et dans d’autres grandes villes du pays les rivières et autres cours d’eaux sont devenus des véritables dépotoirs d’immondices. La population y déverse les déchets ménagers, des bouteilles en plastiques et toutes sortes des détritus dans les lits de ces rivières au quotidien.  A certains endroits, ces saletés empêchent l’eau de ruisseler et on peut même marcher sur ces dépôts d’immondices sans être mouillé. Le fleuve Congo et les rivières sont parfois transformés en site de décharge des immondices par les populations riveraines. Dans certaines provinces, notamment dans le Katanga, ce sont les entreprises spécialisées dans l’extraction des minerais qui sont pointées du doigt par la population.  Ces entreprises polluent les rivières et les cours d’eau en y déposant les déchets toxiques de l’exploitation minière. Selon les spécialistes, les conséquences sont néfastes pour les espèces animales et végétales. Il en est de même pour la qualité de l’eau et la santé des populations locales à la longue.

L’intervention de l’Etat afin de protéger l’environnement et garantir un meilleur avenir pour les générations future est ainsi de mise. Mais la question de la qualité de l’environnement de vie n’est pas un problème de l’Etat seul, Il concerne toutes les organisations, les entreprises en particuliers et les citoyens congolais dans leur ensemble. Il est impératif que les congolais intériorisent les notions de la protection de l’environnement notamment par le changement de leur comportement qui ne favorise pas le maintien de la qualité des eaux intérieures. L’Etat doit s’assurer que les entreprises d’extraction minière possèdent des systèmes de management de l’environnement qui assurent une bonne gestion des questions environnementales et notamment celles liées à la pollution des eaux intérieures. La certification, par les entreprises d’extraction minière, à la norme ISO 14001 – Système de Management de l’environnement, constitue une garantie d’une bonne gestion des questions liées à la pollution des eaux intérieures dans le secteur minier.

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